Road trip à Tenerife
- Stéphanie
- 10 sept. 2023
- 24 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 août
(Voyage réalisé en juillet 2023. Post publié en septembre 2023.)
Tenerife fait partie des îles Canaries. Cet archipel espagnol, situé au large de la côte nord-ouest de l'Afrique, compte sept îles principales : Fuerteventura, Lanzarote, Gran Canaria, La Gomera, La Palma, El Hierro... et Tenerife, la plus grande et la plus touristique d'entre elles. Comme le reste de l'archipel, Tenerife est une île d'origine volcanique : elle est née d'une éruption qui a eu lieu il y a des millions d'années.
Avec son volcan - El Teide - qui occupe le centre de l'île, ses parcs naturels - le Parc rural d'Anaga et le Parc rural de Teno - situés dans le nord, son littoral sud balnéaire et ses villes coloniales, Tenerife est une belle destination qui offre des paysages et des activités variés. Comme elle bénéficie d'un climat doux et agréable toute l'année (avec une température moyenne de 28°C en été), elle est également réputée pour sa douceur de vivre. A titre personnel, Tenerife ne nous a pas séduits pour son côté balnéaire (j'avoue qu'après avoir découvert les superbes criques de Minorque l'été dernier, nous sommes devenus très difficiles en matière de plages) mais pour la beauté de ses espaces naturels et le charme de ses cités coloniales. D'ailleurs, pour mieux comprendre l'architecture de ces dernières, mais aussi la culture de l'île en général, un petit bond dans son histoire, et plus particulièrement dans son passé colonial, me semblent nécessaire.
Un peu d'histoire... Les premiers habitants des îles Canaries s'appelaient les Guanches. Cette civilisation était très certainement originaire d'Afrique du Nord. Au début du XVème siècle, les conquistadors espagnols débarquèrent dans l'archipel. Malgré la résistance des Guanches, il finirent par réduire ces derniers en esclavage, les privant de leurs terres et les baptisant de force. Tenerife fut la dernière île à être conquise par l'Espagne en 1494. Avec la découverte de l'Amérique, les Canaries, situées sur la route du Nouveau Monde, servaient d'escale aux navigateurs, ce qui permit à Tenerife de devenir un riche comptoir commercial. De nos jours, l'architecture coloniale de certaines villes témoignent de la prospérité de cette période. De par sa proximité avec l'Afrique, sa colonisation européenne et ses liens avec l'Amérique latine, Tenerife a ainsi subi de nombreuses influences qui se retrouvent aujourd'hui dans de nombreux domaines culturels (notamment l'architecture et la gastronomie).
Côté pratique... Nous sommes partis à Tenerife une semaine au mois de juillet. Ayant un avoir et des chèques vacances à utiliser, quelques mois avant notre départ, nous sommes passés par une agence de voyages auprès de laquelle nous avons réservé les vols, deux hôtels en demi-pension (4 nuits dans le sud, 3 nuits dans le nord) et une voiture de location afin de pouvoir profiter un maximum de notre séjour, l'esprit tranquille. Personnellement, si c'était à refaire, nous réserverions plutôt un hôtel dans le nord, le sud de l'île nous ayant beaucoup moins plu.
Alors, prêt à nous suivre pour un road trip à Tenerife ? C'est parti !!!
Sommaire de notre road trip à Tenerife :
Jour 1 : let's go !!!
Jour 2 : découverte du littoral sud
Jour 3 : découverte du Parc National du Teide
Jour 4 : visite de La Laguna et de Santa Cruz de Tenerife
Jour 5 : visite de Puerto de la Cruz
Jour 6 : découverte des Monts d'Anaga, dans le nord-est
Jour 7 : découverte du nord-ouest : le Monte Teno, Los Gigantes et Garachico
Jour 8 : visite de La Orotava et mini road trip du côté d'El Teide
Jour 1 : let's go !!!
Arrivés à l'Aéroport de Blagnac à Toulouse, nous apprenons que notre vol est retardé de deux heures. Au lieu de décoller vers 19H, nous décollons à 21H. C'est parti pour 3H30 de vol !!!
Nous arrivons à l'Aeropuerto Sur Reina Sofia vers 23H30. Comme il n'y a pas de passage à l'heure d'été dans les Canaries, il y a un décalage horaire d'une heure avec la France. Heureusement, car notre séjour commence avec quelques petits désagréments en termes de temps : après le vol retardé, un petit bug informatique chez le loueur de voitures et des difficultés pour trouver notre hôtel car nous n'avions pas activé les données en itinérance pour utiliser Google Maps (de vrais geeks !!!), nous arrivons à l'hôtel vers 2H du matin... alors qu'il se trouve à Los Cristianos, à seulement une trentaine de kilomètres de l'aéroport. Difficile de trouver un hôtel de nuit dans une ville que l'on ne connaît pas sans navigation. Heureusement, tous les passants à qui nous avons demandé de l'aide ont été adorables. D'entrée, et tout au long de notre séjour d'ailleurs, nous avons pu voir à quel point les tinerfeños sont des gens chaleureux, accueillants et bienveillants.
Jour 2 : découverte du littoral sud
Après une nuit un peu courte, nous partons à la découverte du littoral sud principalement composé de stations balnéaires. Personnellement, de tout notre périple sur l'île, c'est l'endroit que nous avons le moins aimé. Il présente cependant quelques centres d'intérêt, comme celui de proposer des excursions en mer pour aller voir des dauphins et des baleines. Comme nous ne sommes pas du genre à rester sur la plage toute la journée, pour la matinée, j'ai réservé sur internet une excursion de 2 heures. C'est parti !!!
Excursion en mer depuis Los Cristianos
Le bateau se trouve sur le port de Los Cristianos à dix minutes à pied de notre hôtel. Il s'agit du Travelin'Lady. De nombreux prestataires proposent ce genre d'excursions mais j'ai choisi celui-ci pour son respect des mammifères marins et de l'environnement. Le bateau n'est pas bondé contrairement à certains que nous avons croisé et l'équipage est très prévenant.
Au bout d'un moment, nous croisons quelques dauphins qui nagent à la surface - instant magique !!!
C'est très émouvant de les voir évoluer dans leur milieu naturel. Pas de baleines en vue, par contre - tant pis !...
A la fin de l'excursion, le bateau fait un arrêt devant une falaise pour permettre aux passagers de faire un petit plouf en pleine mer : moment très sympa, surtout qu'il commence à faire chaud.
Pour plus d'informations sur le Travelin'Lady, voici le lien vers le site officiel : https://travelinladytenerife.com . Notre planning étant très chargé, j'ai réservé l'horaire et acheté les billets en ligne bien à l'avance mais vous pouvez également les acheter dans un kiosque sur le port. Pour comparer les prix et bénéficier peut-être de tarifs plus avantageux, n'hésitez pas à consulter le site GetYourGuide qui vend des excursions en ligne.
Sur le chemin du retour, nous en profitons pour visiter Los Cristianos, station balnéaire très touristique, familiale et populaire, avec de grands complexes hôteliers qui, à mon humble avis, ne présente pas de cachet particulier (dernière photo). Nous prenons ensuite la route vers l'est, jusqu'à El Médano, qui se trouve à une vingtaine de kilomètres.
El Médano, la station balnéaire sportive
El Médano, c'est le paradis des véliplanchistes et des amateurs de kitesurf. Pour s'en rendre compte, il n'y a qu'à se tourner vers la plage pour regarder le ballet incessant des voiles qui volent au gré du vent tels des papillons multicolores. Joli spectacle. Après avoir pique-niqué devant la mer en les regardant évoluer, nous faisons un petit tour dans la station. Cette dernière dégage une atmosphère différente de Los Cristianos : elle est plus authentique, plus intimiste.
Retour à l'ouest où nous nous dirigeons vers Costa Adeje, station balnéaire située le plus à l'ouest cette fois-ci, pour aller se baigner à la Playa del Duque.
Costa Adeje, la station balnéaire chic
Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de visiter Costa Adeje de fonds en comble, mais de ce que nous avons pu voir, l'ambiance est là aussi complètement différente : très chic, très luxueuse.
Avec son sable blond, ses palmiers et ses petites cabines de plage rayées, la Playa del Duque (la Plage du Duc), considérée comme l'une des plus belles plages de l'île, est très agréable. Un site idéal pour finir l'après-midi en beauté.
Jour 3 : découverte du Parc National du Teide
Après un gros dodo réparateur, lever très tôt ce matin pour aller découvrir la star de Tenerife, à savoir le volcan El Teide. Ce dernier, qui culmine à 3718 mètres d'altitude, est le plus haut sommet d'Espagne. Aujourd'hui endormi, sa dernière éruption remonte au XVIIIème siècle.
Il est possible de s'approcher de son sommet en prenant un téléphérique. Pour information, l'achat des billets se fait uniquement en ligne, et pour être sûr d'avoir de la place, mieux vaut s'y prendre assez tôt. Comme il faut également choisir un créneau horaire, j'ai réservé celui de 9H40 (avant l'arrivée de la foule et éventuellement des nuages). Depuis Los Cristianos, nous partons une bonne heure avant en passant par Vilaflor. Plus nous nous rapprochons du Parc National, plus la route, qui serpente au milieu d'une forêt de pins, est belle. Alors que le temps est plutôt couvert sur le littoral, nous passons très vite au-dessus des nuages pour découvrir un magnifique ciel bleu qui surplombe ces derniers formant alors une surprenante mer de nuages - splendide !!!
En entrant dans le parc, nous découvrons un paysage lunaire et minéral absolument fantastique. Nous voici à l'intérieur de l'immense Caldeira de las Cañadas, large de plusieurs kilomètres, au centre de laquelle s'élève le Pico del Teide, imposant et majestueux. Vision insolite et époustouflante.
Alors que nous en prenons plein la vue, nous nous dirigeons vers le téléphérique où nous arrivons pile à l'heure du rendez-vous - ouf, car les billets ne sont pas échangeables.
L'ascension en téléphérique et le sentier du belvédère du Pico Viejo
L'ascension, qui ne dure que huit minutes, est impressionnante car nous sommes à flanc du volcan. Une fois arrivés sur La Rambleta, à 3555 mètres d'altitude, comme nous avons pris un billet aller-retour, nous disposons d'une heure seulement. Là-haut, plusieurs options s'offrent aux visiteurs :
Suivre le sentier Telesforo Bravo qui permet de réaliser les 163 mètres supplémentaires pour atteindre complètement le sommet et aller voir le cratère du Pico del Teide (itinéraire 10). Pour cela, pour des raisons de préservation et de sécurité, seulement 200 personnes par jour peuvent y accéder, et pour faire partie des privilégiés, il faut demander une autorisation spéciale (gratuite) en ligne deux à trois mois avant sur le site suivant : www.reservasparquesnacionales.es . Nous concernant, nous nous y sommes pris trop tard. Si vous souhaitez absolument atteindre le sommet mais que vous avez dépassé le délai comme nous, il existe toutefois deux options : soit faire l'ascension du volcan de nuit, pour les plus aventuriers, en repartant du sommet avant 9H du matin ; soit y monter avec un guide en payant une excursion mais là aussi, mieux vaut s'y prendre tôt. Sinon, pour arriver au cratère depuis La Rambleta, il faut compter environ 30-40 mn de marche ; la difficulté est moyenne (pour cette option, si vous avez pris le téléphérique, vous disposez de deux heures).
Emprunter le sentier vers el Mirador de la Fortaleza (itinéraire 11) qui permet d'avoir un panorama sur le littoral nord, mais ce dernier peut être "bouché" en raison de la mer de nuages. Il faut compter environ 15-25 minutes jusqu'au point de vue.
Prendre le sentier vers le belvédère du Pico Viejo (itinéraire 12) qui permet de s'approcher du cratère de ce volcan, également endormi, qui culmine à 3129 mètres d'altitude (le deuxième plus haut sommet d'Espagne). Il faut compter environ 20-30 minutes jusqu'au point de vue.
Nous avons choisi cette dernière option et nous n'avons pas du tout regretté. Sur un sentier très agréable, nous surplombons la plaine et son paysage lunaire jusqu'à arriver devant cet imposant cratère de 800 mètres de diamètre (photo n°4). Les vues sont époustouflantes, de toute beauté. Pour parcourir tranquillement le chemin en faisant de nombreuses haltes pour prendre des photos, nous avons mis tout juste une heure. Il est alors l'heure de reprendre le téléphérique... ou de redescendre à pied pour les plus courageux - au choix. De notre côté, nous reprenons le téléphérique pour nous diriger ensuite vers le site appelé Los Roques de Garcia qui se trouve au pied du Teide pour faire une petite rando (on devine le sentier sur la photo n°3, à gauche).
Pour plus d'informations sur le téléphérique et les excursions proposées, et éventuellement faire des réservations, voici le lien vers le site officiel : https://www.volcanoteide.com .
Randonnée sur le sentier de Los Roques de Garcia
Après avoir garé notre voiture sur le parking situé à proximité du Parador (le seul hôtel du Parc National), direction Los Roques de Garcia (qui se trouvent juste à côté) avant que la foule et la chaleur ne pointent le bout de leur nez. Alors que nous avions revêtu un pull près du sommet, le soleil commence à sacrément taper en bas.
Los Roques de Garcia sont des formations géologiques impressionnantes qui sont dues à l'érosion. Au pied du Teide, nous suivons un très joli sentier au milieu de ces rochers aux formes étonnantes dont "le doigt de Dieu", très photogénique (photo n°1). J'ai adoré faire cette petite randonnée accessible à tous, d'une durée d'environ 1H30. Ce paysage, à la fois rocheux et désertique, nous a fait penser au Far West.
Il existe de nombreuses randonnées à faire, de difficultés variables, dans le Parc National du Teide. Vous pouvez vous procurer une carte les répertoriant dans les centres d'accueil des visiteurs.
Après cette rando très chouette et un pique-nique (à prévoir absolument) avalé sur le pouce car nous étions encerclés par de gros lézards (ils sont énormes ici), nous partons visiter le reste du Parc National en voiture, du nord au sud, sur la très belle route TF-21 qui le traverse, en faisant quelques arrêts très sympas. Voici ceux que j'ai trouvé les plus marquants.
Las Minas de San José
Au nord, ne manquez pas de faire une halte pour admirer las Minas de San José. Avec ses belles dunes parsemées de rochers et les variations de couleur de son sable, ce paysage désertique, très dépaysant, est de toute beauté. J'ai adoré m'y balader au gré de mes pas pendant que mon homme faisait une petite sieste dans la voiture.
Pour information : ces mines permettaient autrefois l'extraction de la pierre ponce. L'activité s'est arrêtée en 1981 lorsque le site a été classé parc naturel.
El Tabonal Negro
En descendant vers le sud, au pied d'El Teide, ce belvédère offre un panorama sur un champ de lave solidifiée. De l'autre côté de la route, les traces de ces coulées de lave sont encore visibles sur le flanc du volcan. Un paysage unique.
Las Narices del Teide
Le Mirador des "Narines du Teide" se trouve sur la route TF-38. Il permet d'observer deux cratères sur le flanc du Pico Viejo par lesquels la lave est sortie lors de la dernière éruption qui date de la fin du XVIIIème siècle. Au pied du volcan, se trouve une coulée de lave noire solidifiée impressionnante, encore bien visible, comme si l'éruption était récente.
En fin d'après-midi, la tête remplie de belles images après ce superbe périple dans ce paysage lunaire et minéral, nous reprenons la route en direction de Los Cristianos, et plus particulièrement de la piscine de l'hôtel où un petit plouf rafraîchissant nous attend.
Jour 4 : visite de La Laguna et de Santa Cruz de Tenerife
Aujourd'hui, nous partons dans le nord-est de l'île visiter deux villes emblématiques.
La Laguna (San Cristobal de La Laguna), la belle cité coloniale
Gros coup de coeur pour cette jolie ville aux allures coloniales fondée en 1496 et dont le centre historique a été classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Arrivés assez tôt, vers 10H du matin, nous avons la chance de trouver une place dans un parking situé juste à côté du quartier historique, à deux pas de la Plaza del Adelantado. Nous déambulons ensuite avec grand plaisir dans le centre piétonnier autour des rues principales : la Calle Herradores, la Calle Obispo Rey Redondo et la Calle San Agustin. Avec ses maisons aux façades colorées, ses immenses demeures seigneuriales qui arborent de très beaux balcons en bois ouvragés mais aussi de superbes patios (ne manquez pas celui de l'office du tourisme - une merveille !!!), sa végétation exotique (palmiers et dragonniers), on se croirait littéralement transporté en Amérique latine. Au cours de notre balade, nous nous retrouvons face à face avec l'église Nuestra Señora de la Concepcion et son campanile construit en roche volcanique noire. Cette dernière, en plus d'être belle, présente un intérêt historique : c'est là que les Guanches, les premiers habitants de l'île, ont été obligés de se convertir au christianisme en se faisant baptiser après la conquête espagnole. Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de le faire mais pour information, il est possible de monter en haut de la tour par un escalier en colimaçon pour avoir une jolie vue sur les rues du centre historique.
Après avoir longuement flâné dans les ruelles animées de cette belle cité coloniale qui respire la douceur de vivre, direction Santa Cruz de Tenerife.
Santa Cruz de Tenerife, la capitale
Avec ses 210.000 habitants, Santa Cruz de Tenerife est la plus grande ville de l'île. Personnellement, je trouve que ce n'est pas une ville qui soit particulièrement "Wahou" mais il est agréable de s'y promener et elle présente quelques centres d'intérêt.
Arrivés par la route à Santa Cruz, nous allons nous garer dans un parking souterrain très bien placé car situé juste à côté d'el Mercado de Nuestra Señora de Africa, un marché incontournable où nous souhaitons nous rendre en premier.
El Mercado de Nuestra Señora de Africa
Egalement appelé La Retrava, el Mercado de Nuestra Señora de Africa est un incontournable de Santa Cruz. Marché très animé situé au coeur de la ville, il est ouvert tous les jours de 6H à 14H (excepté le dimanche où il ouvre de 7H à 14H). C'est un lieu authentique dans lequel il fait bon se promener au milieu des différents stands qui sont les uns plus beaux que les autres. Avec ses arcades de style colonial et ses différents patios, l'ambiance respire là aussi l'Amérique latine. Au sous-sol où se trouvent les étals des poissonniers, il est possible de se poser et de déjeuner en dégustant de bons produits de la mer - fraîcheur garantie !!! Nous n'avons pas manqué de leur faire honneur en nous attablant sur l'un des stands (voir ci-dessous).
Après cette pause fort sympathique, direction le centre historique qui se trouve juste à côté.
Le quartier historique, ou Barrio de la Concepcion
Il est très agréable de se promener dans le Barrio de la Concepcion. Au cours de votre balade, ne ratez pas la Calle Antonio Dominguez Alfonso, une jolie ruelle aux maisons traditionnelles colorées bordée de palmiers et Nuestra Señora de la Concepcion, une superbe église blanche ornée de pierre volcanique. Cette dernière présente également un intérêt historique puisque se trouve en son sein la célèbre croix "Santa Cruz de la Conquista" (Sainte Croix de la Conquête) rapportée d'Espagne en 1497 qui servit lors de la première messe de l'île sur une plage et marqua ainsi la fondation de la ville à laquelle elle donna son nom. Malheureusement, nous n'avons pas pu la visiter car elle était fermée.
Le centre-ville
Personnellement, ce n'est pas le quartier que j'ai préféré mais si vous souhaitez faire du shopping, c'est là qu'il faut aller (notamment autour de la Calle del Castillo, rue piétonne et commerçante). Au sud, ouvert sur la mer, se trouve la Plaza de España avec son vaste bassin circulaire (photo n°1), et juste à côté, la Plaza de la Candelaria (photo n°2). Si, comme nous, vous êtes à la recherche d'un peu de fraîcheur, n'hésitez pas à vous rendre dans le Parque Garcia Sanabria, un joli jardin botanique avec des sculptures contemporaines, le poumon vert de la ville (photo n°3).
Le front de mer
Avant de quitter la ville, nous faisons un petit arrêt devant l'Auditorio de Tenerife, un très joli bâtiment en forme de vague blanche situé face à la mer qui fait penser, en plus petit, au célèbre Opéra de Sidney. Juste à côté, se trouve le Parque Maritimo, un immense parc de loisirs aquatique composé de plusieurs piscines d'eau de mer creusées dans la roche. Avec la chaleur, ça nous donne très envie d'aller y faire un plouf mais malheureusement, comme il se fait tard et que nous avons la route à faire, nous n'avons pas le temps. Tant pis. On se contentera de la petite piscine de l'hôtel, ce qui est déjà très bien.
En parlant de baignade aux alentours de Santa Cruz, pour information, à six kilomètres au nord de cette dernière, se trouve La Playa de las Teresitas, une plage dont le sable blond a été importé du Sahara. Avec ses palmiers, elle est considérée comme l'une des plus belles plages de l'île et d'après mes recherches, elle est idéale pour les familles.
Mon adresse coup de coeur : Madre Mia fish
Envie de manger dans un endroit original et typique ? N'hésitez pas, foncez au sous-sol du Mercado de Nuestra Señora de Africa. Là, difficile de choisir parmi tous les étals appétissants. C'est après nous avoir fait goûter des moules à tomber, comme ça, en passant devant, que nous avons choisi de nous attabler chez "Madre Mia fish"... et nous n'avons pas du tout regretté ! Un accueil chaleureux. Une ambiance conviviale. De succulents produits de la mer cuisinés en direct, à côté de nous, comme à la maison. Des prix très bon marché. Un moment authentique comme on les aime. Un super souvenir.
Jour 5 : visite de Puerto de la Cruz
Gros coup de coeur pour cette charmante station balnéaire très animée, chaleureuse et conviviale, qui sent bon les vacances et la joie de vivre.
Ce jour-là, nous changeons d'hôtel : nous quittons Los Cristianos pour nous installer à Puerto de la Cruz situé au nord de l'île. Le temps de faire la route, de trouver une place de parking (hyper difficile !!!) et de laisser nos bagages à l'hôtel, la matinée est pliée.
En début d'après-midi, une petite faim se faisant sentir, nous nous attablons à la Cofradia de Pescadores (voir ci-dessous) où nous passons un moment très agréable. Ce qui est chouette sur cette île, c'est que l'on peut manger à n'importe quelle heure de la journée : pas d'horaires à respecter, totale liberté !!!
Après avoir repris des forces, nous partons découvrir Puerto de la Cruz et ses différents centres d'intérêt.
Le front de mer
Le front de mer offre une promenade très agréable de jour comme de nuit. Le Paseo de San Telmo mène à la charmante Ermita de San Telmo, une adorable petite chapelle blanche dédiée au saint patron des pêcheurs. Juste à côté, se trouve le Lago Martianez (devant lequel est situé notre hôtel, d'où les vues en hauteur), un immense parc aquatique composé de sept piscines d'eau de mer creusées dans la roche, dans le même style que le Parque Maritimo à Santa Cruz.
Le coeur historique et commerçant
Le centre historique se situe à proximité, à l'autre bout du Paseo San Telmo. Avec la Casa de la Aduana entre autres, l'ancienne maison des Douanes qui abrite aujourd'hui l'office du tourisme, on retrouve dans ce quartier les immenses demeures seigneuriales aux allures coloniales et leurs très beaux balcons ouvragés qui témoignent de la prospérité de la ville au XVIIème siècle.
Ce quartier est également le coeur commerçant de la ville. Pour une séance shopping, rendez-vous dans les rues suivantes : Calle Quintana et Calle Santo Domingo, près de la Plaza del Charco, une place centrale très animée.
La Ranilla, l'ancien quartier des pêcheurs
La Ranilla signifie "petite grenouille". Un nom charmant pour un quartier qui l'est tout autant et pour lequel j'ai eu un énorme coup de coeur. N'hésitez pas à vous perdre dans ses adorables petites ruelles (Calle de Mequinez, Calle del Lomo, Calle de San Felipe et Calle de la Verdad) et à vous émerveiller à chaque coin de rue en découvrant les anciennes maisons de pêcheurs colorées et joliment décorées dans les moindres détails, de même que les belles fresques murales. Un véritable régal pour les yeux. Un véritable paradis pour les amateurs de photographie et de street art. Original. Charmant. Mignon. J'ai tout simplement a-do-ré !!!
Mon adresse coup de coeur : la Cofradia de Pescadores
Toujours dans l'optique de manger dans des endroits authentiques et typiques, nous avons testé la Cofradia de Pescadores de Puerto de la Cruz. Les Cofradias, fréquentes à Tenerife, sont des coopératives de pêcheurs dans lesquelles on peut manger d'excellents produits de la mer à un prix très raisonnable. Dans un joli cadre convivial, face à la mer, nous avons passé un délicieux moment - aussi délicieux que ce qu'il y avait dans nos assiettes.
A Puerto de la Cruz, j'avais également prévu une baignade à la Playa Jardin, une plage de sable noir volcanique classée parmi les plus belles de l'île et la visite du Jardin Botanico, un luxuriant jardin tropical. Malheureusement, nous n'avons pas eu le temps de découvrir ces deux sites. Si seulement les journées pouvaient durer 48 heures !...
Jour 6 : découverte des Monts d'Anaga au nord-est
Journée "nature" aujourd'hui, direction les Montagnes d'Anaga qui se situent au nord-est de Tenerife. Isolées et sauvages, recouvertes d'une végétation dense, ces dernières culminent à un peu plus de 1000 mètres d'altitude. Depuis La Laguna, c'est parti pour un petit road trip en voiture le long de la TF-12, la superbe route qui traverse le Parc Rural d'Anaga, un espace naturel protégé et classé réserve de biosphère depuis 2015.
En chemin, nous faisons une première halte au Mirador de Jardina qui offre un joli point de vue sur la vallée de La Laguna. Sur la première photo, comme en transparence, on peut apercevoir au loin El Teide.
Les Monts d'Anaga constituent la partie la plus humide de l'île. On comprend vite pourquoi en y arrivant. Une sorte de brume enveloppe la route et les forêts que l'on traverse. La végétation est dense, tellement dense que nous avons l'impression de traverser des tunnels de verdure. Avec la brume qui apporte à l'ensemble un côté très mystérieux, c'est tout simplement magnifique. Sur la route, différents belvédères sont réputés pour offrir des points de vue imprenables. C'est le cas du Mirador Cruz del Carmen. Malheureusement, avec la brume, la vue n'est pas du tout dégagée lorsque nous y arrivons. Tant pis. Nous y faisons tout de même un arrêt dans l'optique de faire une petite rando.
Petite rando le long du Sendero de los Sentidos (Sentier des Sens)
Le Mirador Cruz del Carmen est le point de départ de nombreuses randonnées ; vous pouvez d'ailleurs vous procurer une carte des sentiers du Parc Rural d'Anaga au centro de los visitantes (le centre d'accueil des visiteurs) qui se trouve juste à côté. (Attention, le parking n'étant pas bien grand, en pleine saison, mieux vaut arriver avant 10H.)
El Sendero de los Sentidos est un joli sentier qui permet de s'imprégner de l'ambiance de la forêt et de sa végétation particulière composée de lauriers et de fougères. Ce dernier suit un ancien chemin utilisé autrefois par les habitants des hameaux d'Anaga pour rejoindre La Laguna à pied. Au niveau des indications, j'avoue avoir été un peu perplexe au moment du départ. En fait, trois itinéraires de balades s'offrent à vous, le premier étant le plus court et le moins difficile. Après avoir fait le premier très rapidement, en dix minutes, nous choisissons de suivre le second... avant de regretter de ne pas avoir opté pour le troisième car la distance est vraiment très courte ; nous avons fait la boucle en vingt minutes. D'après mes recherches, si vous choisissez l'itinéraire 3, la boucle fait 1,4 km et la durée est de 30-40 minutes. Dommage que cela ne soit pas mieux précisé sur les panneaux.
Road trip dans le Parc Rural d'Anaga
Nous poursuivons notre chemin au coeur de cette forêt brumeuse et mystérieuse. Sur la route, nous faisons une halte au Mirador Pico del Inglés réputé pour offrir une vue à 360° sur toute l'île. Malheureusement, à nouveau, cette brume épaisse et laiteuse ne nous permet pas de la voir (même chose au retour). Déçus, nous reprenons notre chemin.
En continuant notre route, au niveau du Mirador del Bailadero, le rideau de brume daigne enfin s'entrouvrir et nous découvrons des paysages spectaculaires, à couper le souffle. Tout simplement "Wahou !!!".
Après de nombreux virages, la route se termine à Chamorga, un petit village du bout du monde niché dans une vallée. Honnêtement, nous n'avions pas prévu d'aller jusque là, mais une erreur d'attention a fait que nous étions déjà engagés sur ce tronçon de route sinueux (à éviter si vous avez le mal des transports). Impressionnant de voir ce hameau perdu au milieu de nulle part.
L'heure tourne, il est 15H et nous n'avons pas encore mangé. Pas prévu de pique-nique non plus. Heureusement, à Taganana, petit village que l'on croise en redescendant vers l'océan, nous trouvons une "guachinche" sur le bord de la route dans laquelle nous passons un excellent moment (voir ci-dessous). Nous sommes épatés : même au fin fond de la pampa, on trouve un endroit où l'on peut manger au beau milieu de l'après-midi. Topissime !!!
Après cette pause miam-miam fort sympathique, nous poursuivons la route jusqu'à la Playa de Benijo, une plage de sable noir, au bout du monde elle aussi, considérée comme étant l'une des plus photogéniques de Tenerife avec ses rochers. Même si le soleil n'est pas vraiment au rendez-vous, c'est vrai que cette dernière, isolée et sauvage, offre un point de vue assez "Wahou !!!". Juste avant d'arriver à la Playa de Benijo, se trouve la Playa del Roque de las Bodegas, une autre plage de sable noir très sympa appréciée par les surfeurs.
Le temps couvert ne nous incitant pas à nous baigner, nous décidons de rentrer en reprenant la route en sens inverse. De toute façon, nous n'avons pas le choix, il n'y a que celle-là.
Pour les amateurs de randonnées : les sentiers sont nombreux dans le Parc Rural d'Anaga et, d'après mes recherches, ils offrent de superbes panoramas. La carte fournie par le centre d'accueil des visiteurs peut vous aider à faire votre choix, mais si vous souhaitez préparer vos randos en amont de votre séjour, vous pouvez aller sur le site internet AllTrails, spécialisé dans les randonnées et très bien fait. Voici le lien : www.alltrails.com . Avant de partir, j'en avais sélectionné quelques-unes, de durées et de difficultés variables, mais la journée passant trop vite, nous n'avons malheureusement pas eu le temps de découvrir ces beaux espaces naturels en marchant.
Mon adresse coup de coeur : la guachinche "Bibi y Mana"
Les guachinches, typiques de l'île et surtout répandues dans le nord, sont des genres de tavernes dans lesquelles sont proposées des spécialités traditionnelles élaborées à partir de produits de l'exploitation agricole à laquelle elles sont généralement rattachées. On y mange donc "comme à la maison", à un prix très abordable.
Nous avons passé un excellent moment dans la guachinche "Bibi y Mana". Installés sur une terrasse joliment décorée, au milieu d'une ambiance décontractée, chaleureuse et conviviale, nous avons dégusté des plats succulents à des prix imbattables (entre 5 et 10 euros le plat). Une expérience incontournable.
Jour 7 : découverte du nord-ouest : le Monte Teno, Los Gigantes et Garachico
Le Monte Teno
Depuis Puerto de la Cruz, nous prenons l'autoroute qui longe l'océan jusqu'à Buenavista del Norte. De là, pour l'ascension du Monte Teno, un massif montagneux qui culmine à 1300 mètres d'altitude, nous empruntons la TF-436, une petite route étroite et sinueuse qui serpente à travers le Parque Rural de Teno, un parc naturel sauvage. Coup de coeur pour cette partie de l'île qui offre non seulement des paysages variés - on passe de bananeraies luxuriantes à des barrancos (des gorges) arides - mais aussi de superbes panoramas le long de l'océan qui, ce matin-là, ne semble faire qu'un avec le ciel. Pour les amateurs de randonnées, il existe de nombreux sentiers dans cet espace naturel protégé. En voiture, de nombreux belvédères (dont le Mirador de Baracan) jalonnent la route. Le plus impressionnant, celui du Mirador Cruz de Hilda qui offre une très belle vue sur le petit village de Masca. Niché au coeur de ce massif montagneux, construit en terrasses, ce dernier est très touristique. Tellement touristique que nous n'avons malheureusement pas pu le visiter car il nous a été impossible de trouver une place pour stationner. Grosse déception.
Los Gigantes
Célèbre pour ses immenses falaises - les Falaises des Géants - qui ont donné le nom à la ville et qui plongent dans l'océan, Los Gigantes est également une station balnéaire très charmante avec ses jolies maisons blanches et son petit port. Une belle surprise. Pour information : depuis Los Gigantes, il existe également des excursions pour aller voir les dauphins et les baleines ; avec les falaises comme décor, cela doit être magnifique. Si vous souhaitez avoir un point de vue imprenable sur ces dernières, ne manquez pas de vous arrêter au Mirador d'Archipenque situé le long de la route en arrivant dans la station (photo n°1).
Garachico
Autre belle surprise de la journée que la découverte de Garachico, petit village de bord de mer extrêmement charmant. Autour de la belle Plaza de la Libertad, l'église Santa Ana, de très beaux monuments, de jolies ruelles avec de superbes maisons traditionnelles et des petits recoins secrets. Une balade très chouette dans un village pittoresque. Un véritable régal pour les yeux. Et la cerise sur le gâteau du côté du front de mer : des piscines naturelles creusées dans la roche dans lesquelles on peut se baigner.
Baignade dans les piscines naturelles El Caleton
Insolite et fantastique. L'un de nos moments préférés du séjour. Un pur instant de bonheur que de se baigner dans les Piscinas Naturales de El Caleton, ces bassins naturels entourés de roches volcaniques et alimentés par l'eau de la mer. Ces derniers ont été formés par des coulées de lave lors de l'éruption de 1706 qui a enseveli la moitié du village. L'eau des différentes piscines est plus ou moins calme ou agitée, en fonction du mode d'alimentation. Nous en choisissons une qui est intermédiaire, où le courant est assez fort mais pas trop quand même. L'accès aux piscines est libre. Ne vous fiez pas à mes photos qui ont été prises en fin de journée et qui font penser que l'endroit était désert. Non, il y avait du monde autour de certains bassins (surtout ceux qui étaient surveillés) mais cela ne nous a pas trop gênés. Avant ou après la baignade, ne manquez pas de suivre le petit sentier aménagé qui longe tous les bassins. Roche noire volcanique, bleu de l'océan, écume blanche... et crabes rouges et gris. Un magnifique tableau.
Jour 8 : visite de La Orotava et mini road trip du côté d'El Teide
Notre séjour touche malheureusement à sa fin. Ce matin, comme nous n'avons pas les mêmes envies, nous nous séparons pendant une heure : pendant que Marco va se baigner dans les piscines du Lago Martianez, je repars faire quelques photos supplémentaires dans le quartier de La Ranilla. Nous quittons ensuite Puerto de la Cruz à contrecoeur. Notre avion ne décollant qu'en fin de journée, nous avons quand même le temps d'en profiter. Nous filons vers La Orotava, ville située à une dizaine de kilomètres seulement de Puerto de la Cruz, à l'intérieur des terres.
La Orotava
Elégante. C'est le mot qui me vient à l'esprit alors que nous déambulons dans les rues du quartier historique de cette belle cité coloniale sous un beau soleil. C'est sûr qu'avec ses vastes places et ses somptueux jardins, ses majestueuses demeures seigneuriales et ses églises imposantes, La Orotava ne manque pas de classe et d'allure.
Nous garons la voiture dans un parking souterrain très bien situé, en plein coeur de la vieille ville, juste à côté de l'église Nuestra Señora de la Concepcion dont les magnifiques coupoles sont devenues l'emblème de la ville. Débute ensuite notre visite à travers les rues Calle del Colegio et Calle de San Fransisco dans lesquelles se trouvent d'immenses bâtisses dont la célèbre Casa de Los Balcones (photo n°3) construite en 1632, typique de l'architecture traditionnelle canarienne, qui arborent de superbes balcons ouvragés. Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de le faire mais cette dernière peut se visiter. En longeant la Carrera del Escultor Estévez, nous passons devant la Plaza del Ayuntamiento (la Place de la Mairie) et arrivons sur la Plaza de la Constitucion considérée comme le coeur du quartier historique. Pour en prendre le pouls, nous décidons de faire une halte en pique-niquant sur son esplanade, très agréable, devant l'église de San Agustin. Avant de partir, nous faisons un petit tour dans les Jardines Victoria, des jardins à la française construits en terrasses qui dominent la ville et offrent de jolis points de vue.
Après cette visite un peu trop courte à mon goût (mais nous sommes malheureusement pressés par le temps), nous repartons faire un petit road trip du côté d'El Teide.
Le long de la Carretera Dorsal
Après avoir pris la TF-21 qui va de La Orotava jusqu'à El Portillo, l'entrée nord du Parc National du Teide, nous poursuivons notre périple sur la fameuse Carretera Dorsal, la TF-24, que j'avais très envie de découvrir. De toutes les routes que nous avons empruntées (et il y en a eu !!! 1000 km en une semaine !!!), c'est celle que j'ai préféré car non seulement elle traverse des paysages variés, complètement différents les uns des autres, mais elle offre également des points de vue à couper le souffle sur le volcan au travers notamment des nombreux miradors qui ponctuent le trajet.
En chemin, nous passons près de l'Observatorio del Teide, un observatoire d'astrophysique très réputé dans le monde entier qu'il est possible de visiter en réservant à l'avance (photo n°3). Un peu plus loin, nous nous laissons surprendre par la Tarta del Teide (photo n°5), une impressionnante formation géologique composée de différents couches de coulées de lave solidifiée qui se trouve le long de la route - tout simplement "Wahou !!!". Enfin, avant d'atteindre La Laguna, nous terminons notre itinéraire en traversant el Bosque de la Esperanza, une superbe forêt de pins.
Après avoir vu toutes ces merveilles, on peut dire que notre séjour se termine en beauté. La journée touche à sa fin. Il est désormais l'heure de se diriger vers l'aéroport pour aller rendre la voiture de location et reprendre l'avion. Nous quittons Tenerife la tête remplie de belles images et de beaux souvenirs. Avec ses paysages variés, son superbe volcan, ses parcs naturels sauvages, ses belles cités coloniales et ses habitants chaleureux, Tenerife est décidément une très belle destination, une île d'une beauté et d'une richesse incroyables.
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